Je n'ai jamais connu un professeur aussi humain aussi motivant et pétillant pour mes enfants qu'ils l'ont adoré même s'ils l'ont connu très courtement au niveau du temps c'était un homme génial très humain très humble malgré tout ses grands dons dont il faisait preuve à l'égard des élèves des enfants passionné de son métier rigoureux et offrant le meilleur delui même sans compter c'est une grande perte pour le monde de la musique et la pédagogie une grande perte pour les enfants une grande perte pour sa famille et ses proches j'en suis sûr et je resterai à jamais triste de ce qu'il a subi Sophie Martin

Sophie Martin- 07-12-22

Au regretté Vincent,
Face à l'adversité, tu trouvais toujours une issue, par l'humour, la rigolade. Tes rires résonneront pour l'éternité. Des moments difficiles, tu en as connus, mais tu arrivais à t'en échapper par la dérision ; non pas que tu en étais indifférent, mais que tu préférais prendre du recul plutôt que de te battre contre des moulins à vent.
Tel un peintre, tu as vécu plusieurs périodes :
Des Cévennes, tes terres natales, ton ami d'enfance Philippe, et ton village de Valleraugue où tu m'a montré la boulangerie de ton père, fier de tes racines, toi qui avais des oignons doux toujours à portée de mains.
De la Belgique, mon pays natal, celui qui t'a si bien accueilli et où tu t'es perfectionné musicalement, où tu as fondé une famille aussi.
De la Camargue que tu as tant aimée, avec ton prénom tirée de l'oeuvre littéraire de Frédéric Mistral « Mireille », qui rêve d'un amour impossible avec Vincent le rempailleur. C'est près d'Arles, à Raphèle que tu nous a accueillis à plusieurs reprises,Vanessa et moi, à bras ouverts avec Gérard, dans cette maison et sa piscine où l'on se sentait tellement bien, comme chez soi.
Du Maroc où tu m'as embarqué, avec les concerts de la Fondation des Trois Cultures sous la direction de Michel Piquemal, mais aussi ta création inédite d'un opéra baroque à Essaouira (« La Calisto » de Cavalli).
De la Corse, toi qui fus choisi par Poletti pour rassembler les gens par le chant, puis avec le stage d'été à Cervione, créé avec ta complice musicale Viviane, stage auquel nous avons participé avec bonheur un été, logés dans l'ancien couvent du village.
Autant de souvenirs forts, vivants et colorés, à ton image, tels les couleurs d'une toile d'un autre Vincent l'Arlésien, Van Gogh, qui nous laissent des souvenirs indélébiles.
Pierre

Pierre JAMAR- 05-12-22

Pour Vincent,
Avec Pierre, on a eu la chance de rentrer dans ta vie, et on a tout aimé : ton accueil, ta cuisine, ton humour, ta générosité, et bien sûr ton talent de musicien. C'est un être cher qui s'en va. On se souvient des bons moments partagés autour de balades pédestres ou ballades musicales au son des cigales... ou des moustiques (à Raphèle), mais aussi dans ta voiture qui nous a conduits de la mairie de Nice à l'église pour notre mariage. Tant de souvenirs qui te feront vivre encore longtemps dans nos mémoires et dans nos cœurs.
Vanessa

Vanessa MILCHTEN-JAMAR- 05-12-22

Nous sommes très affligés par la disparition de Vincent, ce grand musicien qui nous a transmis énormément de choses avec beaucoup de pédagogie, d'humour et surtout une très grande énergie.
Ce fut toujours un immense plaisir de venir d'Evreux pour le stage annuel de musique à Valleraugue.
Il nous manquera cruellement.

Lydie et Philippe Humez- 03-12-22