Axel DOUARDCondoléance
Mon frère, mon alter ego, mon ami,
Quel tristesse d’apprendre ta disparition, si jeune, si fragile, toi qui étais si sensible à l’humain et si ouvert aux autres.
T’avoir rencontré dans l’année de mes 20 ans, a été un tournant décisif pour ma vie entière. Tu m’as d’abord ouvert les portes de votre appartement sans le consentement de tes parents, mais tu savais que tu n’aurais aucun mal à les convaincre de m’héberger un temps.
Tu es celui qui m’as transmis la passion des livres grâce au premier d’entre-eux que tu m’as presque forcé à lire : Le dernier jour d’un condamné de Victor Hugo. Je n’attends qu’une chose que mes enfants soient en âge de pouvoir le lire aussi.
À cet instant tous mes souvenirs avec toi refont surface et je ne peux que partager la peine de ta maman qui a déjà tant souffert mais qui est toujours restée forte, de ton frère Guillaume dont tu étais si fier et de ta petite sœur Marie dont tu louais les nombreuses qualités.
Toutes mes pensées vont bien sûr vers Jean-Côme, la chair de ta chair, que tu as tant désiré, il était tout pour toi.
Sache que je ne me lasserai pas et ce jusqu’à mon dernier souffle, de lui dire quel homme tu étais, combien tu l’aimais et combien tu voulais qu’il devienne un jour, un homme bon et droit, mais aussi que tu souhaitais pour lui qu’il n’ai pas les mêmes sensibilités exacerbées.
Arnaud, je ne t’oublierai jamais, pas plus que je n’ai oublié le père qui t’a élevé, ta maman qui a été un temps comme une mère pour moi, ni même tes frère et sœur qui ont bcp compté va pour moi, car vous avez participé, à m’aider à m’élever, tant des mes réflexions que dans ma vie d’homme.
Meme si nos vies personnelles et professionnelles ont fait que nous ne pouvions nous voir plus souvent ces dernières années, nous n’avons eu de cesse de nous appeler parfois dans les moments les plus difficiles, et tu resteras à tout jamais le meilleur ami que j’ai eu.
Merci d’avoir été celui que tu as été.
Désolé de ne pas avoir trouvé tous les mots qui t’auraient apaisés quand tu en avais besoin… mais existaient-ils seulement ?
Avec beaucoup de fatalisme, je me résous à accepter que tu as rejoins ceux qui t’ont aimés et que tu attends bien patiemment ceux que tu aimes.
Tu es une grande perte pour nous tous 💝